Il y a 25 ans disparaissait le poète et chanteur Matoub Lounès, rebelle, chantre de la langue berbère, interprète inspiré, critique et lyrique, il transpose les souffrances de la condition humaine, avec la  » rage du désespoir « .
Matoub Lounès a été assassiné comme Jean Sénac, Youcef Sebti, Tahar Djaout poètes algériens majeurs à qui la revue Apulée dans son #8 consacre un chapitre, Algérie, la nuit des poètes assassinés. Cette nuit dure depuis longtemps et s’étend sous tous les cieux tant les dictatures et les régimes autoritaires n’ignorent pas le pouvoir des poètes, vigies de leur société tels que les nommaient Jean Sénac.

Rencontre avec Yalla Seddiki, auteur de Lounès Matoub, mon nom est combat, Ed. La Découverte, des livrets et traducteur du chanteur et Salah Oudahar autour de  l’œuvre poétique et musicale de Lounès Matoub et des poétes Jean Sénac, Youcef Sebti et Tahar Djaout. Lectures de textes et poèmes, chansons de Lounès Matoub.

Yalla Seddiki, Salah Oudahar : voix
Kahina Afzim, Christian Ott, Ali Saal : chant, musique

Le #8 de la revue Apulée Les grandes espérances, éd. Zulma qui a inspiré cette soirée est présenté le 17 novembre à la librairie La Tache Noire.