Strasbourg-Méditerranée | Assia Djebar – les nuits de Strasbourg
L'association Strasbourg-Méditerranée est pensée et conçue comme un réseau. Elle œuvre à valoriser et promouvoir en Alsace l'histoire, les mémoires et les cultures de la Méditerranée. Elle organise le Festival et en alternance, tous les 2 ans les Rencontres de Strasbourg-Méditerranée.
Strasbourg-Méditerrané; strasmed; Alsace; histoire; mémoire; culture; festival; littérature; musique; rencontres
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Assia Djebar – les nuits de Strasbourg

23 mai 2023, Posté par STRASMED dans home, Lectures, Saison 2023
Samedi 17 juin à 15h00
Promenade littéraire dans les rues de Strasbourg
Proposé par Strasbourg-Méditerranée avec Jean-Claude Richez, historien
Départ : Place Saint-Pierre-Le-Jeune (près du Sofitel)
Durée : environ 2 heures
Mardi 20 juin à 19h30
Concert-lecture
Espace Django
Gratuit dans la limite des places disponibles
Avec Jean-Claude Richez, (présentation du roman), Salah Oudahar (lectures)
Kahina Afzim (chant, qanun), Ali Saal (oud), Christian Ott (guitare)
Proposé par Strasbourg-Méditerranée et le CSC du Neuhof, en partenariat avec l’Espace Django

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Assia Djebar-Strasbourg-Mediterrane-2023

Deux invitations à la découverte du flamboyant roman de l’autrice et académicienne Assia Djebar (1936-2015), Les nuits de Strasbourg, publié en 1997 chez Actes Sud.
L’un des rares consacrés à Strasbourg, il nous entraîne dans les rues et places de la ville où les personnages se rencontrent au croisement des langues, des nationalités, des histoires, des mémoires, celles de la Seconde guerre mondiale, de la guerre d’Algérie, de l’immigration algérienne….
Partons sur les pas de la narratrice, Thelja, dans une promenade littéraire avec l’historien Jean-Claude Richez, fin connaisseuse du roman et de l’histoire strasbourgeoise pour une lecture de passages du livre dans les lieux et places évoqués dans ses pages.

Puis une soirée à l’Espace Django au Neuhof pour aborder un pan de l’histoire de l’immigration algérienne à Strasbourg avec la lecture de textes et un concert de chants et musiques, en berbère et en arabe, en résonnance avec les thèmes du roman.
Et à la tombée de la nuit, la conversation se poursuit autour d’un verre et d’un buffet.

« M’interrogeant, tout en marchant dans la fraîcheur de la première brume, je découvre que, plus je me sens ainsi passagère dans une ville d’Europe, plus je reconnais l’élan violent qui m’a saisie, il y a plus d’un an : quitter à la fois ma terre de soleil, un garçonnet aux yeux élargis de reproche, oui partir d’un coup à trente ans, cela paraissait jaillir d’une tombe !…D’une tombe ouverte au ciel certes, d’une tombe quand même ! Oh Dieu, l’ivresse de déambuler, de goûter l’errance, plongée dans une telle intensité ! Jamais, pourvu que je marche, je ne cesserai de me sentir légère… »