La réalisatrice et poétesse  Hala Mohammad est née en Syrie. Elle ne dit pas l’effroi des bombardements, la route boueuse de l’exil ; elle dit l’arbre et l’oiseau, le chagrin des maisons, le miroir de l’absence. Simplement, « l’aube n’abandonne pas la terre », les hirondelles font leur nid « avec la paille du silence ». Bien sûr, le fleuve de la vie ne sait plus ce qui lui arrive, les chansons roulent sur les chemins, la lune est la maison de l’exilé. Mais, une femme, assise sur la rive de la poésie fait entendre sa voix.
Rencontre avec Salah Oudahar, poéte, conseiller littéraire et artistique de Strasbourg-Méditerranée, lecture des poèmes en arabe et en français.

Les hirondelles se sont envolées avant nous, traduit de l’arabe par Antoine Jockey, Ed. Bruno Doucey

photo ©Oumeya-el-Ouadie