Écrit en 2007 par Fares Alzahaby, ce pamphlet théâtral portant les valeurs universelles des Lumières est retravaillé à la lueur de l’actualité du Proche-Orient et propose une lecture de la fabrique de la radicalisation des individus et des sociétés.
Dans Mawlana, le célèbre artiste syrien Nawar Bulbul met en scène le personnage d’Abed. Dans un monologue poétique, Abed raconte son itinéraire de vie imposé par une famille et une société traditionnelles. Sa rencontre avec Omran, artiste peintre, marque une rupture. Abed veut dépasser les interdits : danser, chanter, penser et aimer librement. Il cherche de nouveaux repères, un autre cadre, peut-être celui des confréries soufies. Au travers du récit tragi-comique de cet apprenti Derviche, la pièce dévoile avec force les appareils dictatoriaux et les constructions du radicalisme inhérentes aux arbitraires des pouvoirs.