Jeune joueuse de luth et chanteuse syrienne, Waed Bouhassoun possède un timbre de voix d’une qualité rare. L’intensité de la poésie arabe se satisfait de l’épure. La mélodie du oud élabore les contours du mode. Le chant lui donne vie par sa chaleur veloutée. Et la parole devient sens. L’art de Waed Bouhassoun tient de cette relation intime qui lie sa belle voix au touché de ses doigts sur les cordes du luth. Par la foi qu’elle voue à la culture de sa Syrie natale, son interprétation des poèmes anciens devient un antidote spirituel.

« …la beauté, à la fois grave et fragile, de son chant quand elle se lance dans un muwashshah, broderie vocale classique à la souplesse exceptionnelle »
Bouziane Daoudi – Libération

« … sa beauté, sa voix grave et profonde, sa quasi-hésitation à s’insinuer de façon si déterminée dans un chant qu’elle vient un instant incarner… donnent aux vers de Râbia un corps sensible. »
Francis Marmande – Le Monde

Rencontre avec le public et présentation de l’association Alsace-Syrie à l’issue du concert.