Ils nous diront que nous n’avons pas le choix, que nous devons nous rendre à l’évidence, que c’était notre utopie de croire à l’égalité entre nous toutes et nous tous, de penser que la réalité multiculturelle de notre pays est une chance pour une société moderne, qu’une société juste et accueillante n’est pas possible.
Ils nous diront d’arrêter de désirer une société meilleure…
Nous disons que nous avons encore l’espoir, que tout est encore possible et que tout peut changer ! Parce que la musique nous parle d’un monde meilleur, sans nous le promettre, elle nous donne l’énergie nécessaire pour y être chaque matin du monde…

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?…». En 1997, la première phrase du Chant des Partisans, retentissait dans les bars, les concerts, à la radio et dans les manifs. Une version rap et joyeuse née dans les quartiers Nord de Toulouse autour de Zebda.
Vingt ans plus tard, pour fêter leur retour à Stras-Méd, les frangins de Zebda, Mouss et Hakim invitent leurs amis, la magnifique frondeuse Karimouche et sa gouaille façon Audiard, Gari le chanteur rap et rock-pastaga de Massilia et l’immense ambassadeur de la culture kabyle Idir, à les rejoindre : « Ohé ! Partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme ! ».